[Histoire] L'Affaire des Poisons
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[Histoire] L'Affaire des Poisons
Je viens ici parler d'une période historique que j'adore : la fin du 17e siècle. Une sombre histoire a éclaté : L'affaire des poisons. Voici son histoire.
L'affaire des poisons a débuté en 1670.
La mort soudaine et inexpliquée d'Henriette d'Angleterre souleva bien des questions et des rumeurs coururent sur un éventuel empoisonnement. Prêtant bruit à ces rumeurs, Louis XIV décida de mener une enquête secrète sur ce mystérieux décès.
Suite à la mort d'un officier de cavalerie, Godin de Sainte-Croix, la police de l'époque a retrouvé chez lui des cassettes contenant toutes les preuves concernant une affaire d'empoisonnement. En effet, ces cassettes révélèrent qu'une célèbre marquise, la marquise de Brinvilliers, avait commandité et exécuté, en compagnie de son amant, l'assassinat de son père et de ses frères, grâce au poison, pour toucher plus rapidement l'héritage familial. Une fois les cassettes découvertes, en juillet 1672, un procès s'ouvre et la marquise de Brinvilliers citée comme suspect principal. La marquise décide cependant de fuir en Angleterre.
Tandis que Colbert tente de faire rapatrier la marquise de Brinvilliers en France sans créer d'incident diplomatique, cette dernière fuit à Valenciennes. De là, la marquise se réfugiera en Hollande. Elle se retranchera en dernier recours dans un couvent de Liège, où elle sera arrêtée le 25 mars 1676, grâce à l'habileté d'un officier de police, Desgrez. Ce dernier, déguisé en prêtre, parviendra à arracher les confessions de la marquise. Arrêtée puis conduite à la Conciergerie, la marquise nie les faits et se proclame folle.
Après la mort de la marquise, quelques années après les faits, un nouveau rebondissement éclata, mettant en cause des messes noires. En effet, une commerçante, Marie Bosse, fut soupçonnée d'avoir fourni des poisons à certaines femmes haut placées. Marie Bosse rejeta les soupçons sur une autre femme, Catherine Montvoisin, appelée communément la Voisin.
Suite aux révélations de personnalités importantes, la Chambre ardente, un tribunal spécial, fut alors crée. A partir de ce moment là, des noms célèbres furent cités : Madame de Vivonne, Madame de la Mothe, Mesdemoiselles Cato et des Œillets, la Comtesse de Soissons, la Comtesse de Polignac, le Maréchal du Luxembourg etc.
Certains témoignages s'avérèrent être farfelus et le lieutenant La Reynie eut un mal fou à déterminer le vrai du faux. De nouveaux noms s'ajoutèrent aux soupçons d'empoisonnement : l'abbé Guibourg, un prêtre débauché, fit partie des personnes soupçonnées. A cela vinrent s'ajouter les accusations de fabrication de fausse monnaie, de profanation d'hosties ou encore de meurtres d'enfants lors des célébrations de messes noires. Ces messes noires s'apparentèrent, semble-t-il, à un rite satanique.
Une fois Catherine Montvoisin exécutée, sa fille, Marie-Angélique, révéla d'autres noms. Ainsi, Mme de Montespan, qui avait déjà perdu une partie de sa popularité auprès du roi, aurait eu des relations professionnelles avec Catherine Montvoisin. Mme de Montespan serait mise en cause dans l'assassinat par empoisonnement de ses rivales, Mlle de Fontanges notamment. Malgré les accusations portées contre elle, Mme de Montespan resta à la Cour et fut visitée chaque jour par le roi lui-même, pour les enfants.
La Chambre Ardente jugea ainsi plus de 300 personnes, dont 36 furent condamnées à mort, plusieurs se virent envoyées aux galères. Ce tribunal fut dissous en 1682 par ordre de Louis XIV, sans que les accusateurs de son ancienne favorite ne soient entendus dans cette affaire. Ces derniers furent enfermés dans plusieurs forteresses royales. Catherine Montvoisin fut condamnée à être brûlée vive en Place de Grève, le 22 février 1680.
Après la relecture du dossier, le roi décida de faire brûler toutes les pièces pour que l'Affaire des poisons finisse par être oubliée.
L'affaire des poisons a débuté en 1670.
La mort soudaine et inexpliquée d'Henriette d'Angleterre souleva bien des questions et des rumeurs coururent sur un éventuel empoisonnement. Prêtant bruit à ces rumeurs, Louis XIV décida de mener une enquête secrète sur ce mystérieux décès.
Suite à la mort d'un officier de cavalerie, Godin de Sainte-Croix, la police de l'époque a retrouvé chez lui des cassettes contenant toutes les preuves concernant une affaire d'empoisonnement. En effet, ces cassettes révélèrent qu'une célèbre marquise, la marquise de Brinvilliers, avait commandité et exécuté, en compagnie de son amant, l'assassinat de son père et de ses frères, grâce au poison, pour toucher plus rapidement l'héritage familial. Une fois les cassettes découvertes, en juillet 1672, un procès s'ouvre et la marquise de Brinvilliers citée comme suspect principal. La marquise décide cependant de fuir en Angleterre.
Tandis que Colbert tente de faire rapatrier la marquise de Brinvilliers en France sans créer d'incident diplomatique, cette dernière fuit à Valenciennes. De là, la marquise se réfugiera en Hollande. Elle se retranchera en dernier recours dans un couvent de Liège, où elle sera arrêtée le 25 mars 1676, grâce à l'habileté d'un officier de police, Desgrez. Ce dernier, déguisé en prêtre, parviendra à arracher les confessions de la marquise. Arrêtée puis conduite à la Conciergerie, la marquise nie les faits et se proclame folle.
Après la mort de la marquise, quelques années après les faits, un nouveau rebondissement éclata, mettant en cause des messes noires. En effet, une commerçante, Marie Bosse, fut soupçonnée d'avoir fourni des poisons à certaines femmes haut placées. Marie Bosse rejeta les soupçons sur une autre femme, Catherine Montvoisin, appelée communément la Voisin.
Suite aux révélations de personnalités importantes, la Chambre ardente, un tribunal spécial, fut alors crée. A partir de ce moment là, des noms célèbres furent cités : Madame de Vivonne, Madame de la Mothe, Mesdemoiselles Cato et des Œillets, la Comtesse de Soissons, la Comtesse de Polignac, le Maréchal du Luxembourg etc.
Certains témoignages s'avérèrent être farfelus et le lieutenant La Reynie eut un mal fou à déterminer le vrai du faux. De nouveaux noms s'ajoutèrent aux soupçons d'empoisonnement : l'abbé Guibourg, un prêtre débauché, fit partie des personnes soupçonnées. A cela vinrent s'ajouter les accusations de fabrication de fausse monnaie, de profanation d'hosties ou encore de meurtres d'enfants lors des célébrations de messes noires. Ces messes noires s'apparentèrent, semble-t-il, à un rite satanique.
Une fois Catherine Montvoisin exécutée, sa fille, Marie-Angélique, révéla d'autres noms. Ainsi, Mme de Montespan, qui avait déjà perdu une partie de sa popularité auprès du roi, aurait eu des relations professionnelles avec Catherine Montvoisin. Mme de Montespan serait mise en cause dans l'assassinat par empoisonnement de ses rivales, Mlle de Fontanges notamment. Malgré les accusations portées contre elle, Mme de Montespan resta à la Cour et fut visitée chaque jour par le roi lui-même, pour les enfants.
La Chambre Ardente jugea ainsi plus de 300 personnes, dont 36 furent condamnées à mort, plusieurs se virent envoyées aux galères. Ce tribunal fut dissous en 1682 par ordre de Louis XIV, sans que les accusateurs de son ancienne favorite ne soient entendus dans cette affaire. Ces derniers furent enfermés dans plusieurs forteresses royales. Catherine Montvoisin fut condamnée à être brûlée vive en Place de Grève, le 22 février 1680.
Après la relecture du dossier, le roi décida de faire brûler toutes les pièces pour que l'Affaire des poisons finisse par être oubliée.
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