Fiches Connaissances : Vos avis

ocm a écrit:C'est vos maisons de l'école d'Harry Potter

Ben oui, comment ai-je pu ne pas deviner! Toute une culture à refaire!

edit:
J'ai fait différents tests sur Internet. Majoritairement je suis Serdaigle.
C'est grave, Madame?

C'est ce que je suis aussi donc bon du coup, tu es complémentaires avec les Griffondor, antagoniste des Poufsouffle et étranger des Serpentard Renseigne toi avec les personnes de ton entourage ou d'ici pour voir quelle genre de relation tu peux avoir

Sinon, tu peux aussi faire avec ton signe du zodiaque

ocm a écrit:
Sinon, tu peux aussi faire avec ton signe du zodiaque

Oui effectivement.
D'ailleurs maisons de harry + zodiaque + zodiaque amérindien donne un profil plutôt tortueux… mais que je ne conteste pas !

bonjour

je souhaiterais, si c'est possible, proposer un éléments supplémentaire pour la fiche sur les arts martiaux!

l'Aïkido:

Shesha : Vu ! Tu peux l'ajouter en répondant à la fiche en question Merci pour ta contribution !

HHHHHHHAAAAMMM!
Mais? selon   ce post de ton toi-même, il y avait des fiches sur les langues et sa création.... mais, le lien est invalide comme Lénius. OÙ SONT CES FICHES!?!??!

sinon, je vais très  bien, j'ai mon

C'est un vieux problème relou : Kitsune avait envoyé ces fiches sur l'ancien site d'HdR, qui n'est plus de ce monde, et je crois qu'elles sont sur le nouveau, mais pas sur le tout nouveau (oui, relou j'ai dit).

https://communaute-hdromans.forumactif.com/t5862-sommaire-des-fiches-presentes-sur-le-site-hdr
Ce sommaire là est à peu près à jour, je m'en étais occupé l'an dernier. Du coup tu vas pouvoir retrouver ta fiche langage ici

Kean au taquet !

Du coup, j'ai édité

Cette efficacité! Un grand merci grand manitou et al.






et pour continuer mon abus

Le moyen-âge, cette époque distinguée.

Très chouette fiche au passage !

Merci beaucoup !
Ravie qu'elle ait plu à l'étudiante en histoire du Moyen Âge que tu es -- et ne t'ait guère paru compter trop d'inexactitudes.

(Juste, il me semble qu'il y a un topic consacré au dépôt d'avis sur les fiches Si nos gentils modos veulent bien déplacer ceci là bas )

C'est fait Et j'ai rajouté le lien vers l'espace avis dans ta - super ! - fiche, Atissa

Atissa a écrit:Merci beaucoup !  
Ravie qu'elle ait plu à l'étudiante en histoire du Moyen Âge que tu es -- et ne t'ait guère paru compter trop d'inexactitudes.

(Juste, il me semble qu'il y a un topic consacré au dépôt d'avis sur les fiches    Si nos gentils modos veulent bien déplacer ceci là bas )

Oh tu sais, je n'ai jamais eu de cours de littérature médiévale, donc je ne suis pas du tout experte en ce domaine ; de plus je m'intéresse surtout au haut, voire très haut, moyen-âge ! Les rares aperçus de litté médiévale, je les ai eu dans des séminaires dont ce n'était pas le thème principal (on a lu des passages de Robert le diable concernant la criminalité des enfants, étudié rapidement le roman de la rose dans le cours sur le genre, et lu des fables (et beaucoup trop de chartes...) pendant la paléographie), donc ma culture sur ce sujet n'est pas très étendue...

Merci d'avoir déposé les mesages sur le bon topic, Hamilcar ; je suis désolée je n'avais pas compris qu'il y avait un espace avis pour les fiches aussi

Coucou ! Petit message pour dire que de retour sur le fofo après ma longue absence, en faisant mon état des lieux de ce que j'ai laissé en partant, je suis tombé sur la fiche sur les voyages spatiaux, qui était de moi et qui se terminait par "la suite au prochain épisode". Du coup, le suspense a peut-être un peu trop duré, j'annonce très officiellement que j'ai pour projet de m'y remettre

Merci ! On attend ça avec (im)patience

J'ai pas changé Ham, je suis un diesel, faut le temps que ça chauffe

[edit modo : à propos de la fiche de La Boiteuse : Histoire de l'enfance en occident]

Merci beaucoup pour cette fiche, j'aime beaucoup.

Merci @La Boiteuse, pour cette fiche très intéressante !

La Boiteuse a écrit:Ainsi nous voyons à la fin de cet exposé à quel point notre rapport à l’enfance est issu d’une longue, et chaotique, construction historique, qui trouve ses origines dans l’antiquité et se développe au moyen-âge, puis à l’époque moderne, avant de prendre la forme que nous lui connaissons aujourd’hui à travers la réflexion des XIXèmes et XXème siècles.

C'est bon de prendre du recul et de la hauteur, et de saisir combien les strates d'une construction intellectuelle sont multiples - parfois complexes.

Hyper intéressante ta fiche sur la handicap @Groskrox ! J'ai appris beaucoup de choses, merci.

J'avais déjà entendue parler des communautés sourdes et de la "fierté" sourde, en lisant des papiers de personnes expliquant pourquoi elles refusaient un appareillage ; je n'avais jamais vraiment réalisé par contre que la surdité pouvait être un problème pour l'écriture.
Est-ce dû à un manque d'offre éducative adaptée (avec les instituts de sourds-muets qui ont sévi pendant longtemps), ou plus généralement au fait que le processus lecture-écriture s'acquiert surtout grâce à de bonnes connexions grapho-phonétique (connaître le son des lettres et syllabes et l'associer à des graphies), qui ne sont donc pas possibles à faire pour les sourds de naissance et compliqueraient leur immersion dans le monde écrit ? En gros, est-ce un manque de volonté de la part des institutions ou bien le fait que l'écrit (en français, avec un système alphabétique et non pas dans des systèmes idéographique bien sûr) est un système complexe à élaborer sans l'établissement correspondances grapho-phonétiques ?

J'avais beaucoup discuté avec un étudiant quand j'étais en L1, qui nous parlait de ses anecdotes et de sa relation au cul. Il disait notamment qu'il avait du mal à trouver des partenaires jeunes, de son âge, et que la sexualité des personnes en situation de handicap était assez taboue. J'ai aussi appris dans ces discussions qu'on pouvait être verbalisé pour "conduite de fauteuil électrique en état d'ébriété"

Très riche en effet de toutes ces dimensions qu'elle soulève !

J'avais juste une remarque quant à la classification que tu rapportes à propos des handicaps autres que moteurs, et où tu proposes une caractérisation de l'autisme comme déficience intellectuelle. J'aimerais bien savoir sur quoi se base, de façon théorique, cette considération qui me semble assez réductrice au premier abord des problématiques autistiques qui sont finalement très transversales, notamment sur les versants cognitive et psychique. Est-ce par rapport aux statistiques des démarches auprès de la MDPH, ou d'autres services sociaux ou juridique, que cet aspect-là est le plus avancé ?

Je voulais rebondir aussi sur la sexualité et les troubles psychiques : le manque d'éducation n'est pas le facteur principal de ce que j'ai pu entrevoir de mon expérience en psychiatrie adulte. Dans le cadre de pathologies psychotiques notamment, les personnes ont conscience des nécessités de se protéger, et des risques liés à la sexualité de façon générale, lorsqu'on les interroge au niveau du concret. Mais une vaste part de leur vulnérabilité sur ces questions vient aussi de l'expression de certains symptômes (état maniaque, démence, fugue psychotique, errance, passage à l'acte, mise en danger, dissociation...) et de certaines comorbidités (les addictions entrainent souvent, chez les femmes et les hommes, des pratiques prostitutionnelles). Puis la médication entraîne aussi des troubles de la libido qui peuvent être vécus (à juste titre) comme une dépossession.
Dans le milieu hospitalier (comme dans d'autre milieu), la sexualité des patients accueillis est souvent très mal vécue par le personnel soignant. Ce qui n'aide en rien à l'accompagner vers le vécu d'une intimité positive.

je n'avais jamais vraiment réalisé par contre que la surdité pouvait être un problème pour l'écriture.

Il est tout à fait possible pour un sourd d'apprendre à lire et à écrire correctement, mais c'est plus difficile que pour un enfant entendant.
Le système écrit est corrélé au système oral, certaines structures grammaticales que nous utilisons ne sont pas évidentes pour un sourd, c'est surtout sur ce point qu'ils pêchent. Il existe un système de code pour les syllabes (le LPC), mais il a été inventé par les entendants et il est rare que les sourds sachent l'utiliser.
Ensuite, il faut faire attention au degré d'imprégnation de la langue orale chez un sourd qui est évidemment altéré par rapport à un entendant. Environ 90% des parents d'enfants sourds sont eux-mêmes entendants, ce qui va nécessairement poser un problème dans les apprentissages liés à la langue orale et écrite. Comment apprendre à un enfant la langue écrite si on a du mal à communiquer avec lui ?
Il y a effectivement aussi une difficulté liée aux institutions, principalement scolaires qui sont souvent démunies face à la surdité et ses spécificités dans l'apprentissage. Le problème, c'est aussi nous : la méconnaissance de la langue des signes française globalement (beaucoup plus naturelle à utiliser pour un sourd) qui fait que les sourds vont avoir beaucoup plus de difficultés à communiquer avec les entendants de manière générale. L'utilisation de l'implant cochléaire est faite dans cette optique : garantir un certain bilinguisme au sourd. Mais évidemment, c'est beaucoup plus compliqué.

'avais juste une remarque quant à la classification que tu rapportes à propos des handicaps autres que moteurs, et où tu proposes une caractérisation de l'autisme comme déficience intellectuelle. J'aimerais bien savoir sur quoi se base, de façon théorique, cette considération

Je pense que l'autisme est considéré comme une déficience intellectuelle car il y a une atteinte organique clairement démontrée : l'étape de sélection des neurones n'a pas eu lieu (ou moins) pendant la petite enfance. Les catégories de déficiences ne sont pas cloisonnées, on peut tout à fait entrer dans plusieurs. Il me semble important de rappeler que l'esprit de la loi de 2005 est de décloisonner, mais aussi de reconnaître les diversités et les spécificités, pas de simplement les catégoriser, ce qui n'a pas énormément d'intérêt dans un accompagnement visant à réduire les situations de handicap.

Je voulais rebondir aussi sur la sexualité et les troubles psychiques : le manque d'éducation n'est pas le facteur principal de ce que j'ai pu entrevoir de mon expérience en psychiatrie adulte.

Merci de ton retour à ce sujet, j'ajouterai cet élément. Nos deux visions ne sont pas mutuellement exclusives, nous avons juste rencontré des publics différents dans des contextes différents. J'avais aussi en tête une publication de Patrick Fougeyrollas sur le sujet sur la question de la sexualité des jeunes femmes dans certains établissements (article ici).

groskrox a écrit:Je pense que l'autisme est considéré comme une déficience intellectuelle car il y a une atteinte organique clairement démontrée : l'étape de sélection des neurones n'a pas eu lieu (ou moins) pendant la petite enfance. Les catégories de déficiences ne sont pas cloisonnées, on peut tout à fait entrer dans plusieurs. Il me semble important de rappeler que l'esprit de la loi de 2005 est de décloisonner, mais aussi de reconnaître les diversités et les spécificités, pas de simplement les catégoriser, ce qui n'a pas énormément d'intérêt dans un accompagnement visant à réduire les situations de handicap.

C'est là je crois qu'on va atteindre la limite de la définition du spectre autistique, en ce sens que cette réalité déficitaire n'a pas du tout le même écho ou la même incidence si tu prends une personne atteinte d'autisme de Kanner ou d'autisme Asperger (où les difficultés sont rarement ressenties sur le plan de la déficience intellectuelle, au contraire). Après je comprends tout à fait l'esprit de la loi, mais c'est vraiment cette unification de l'autisme sur le critère de la déficience intellectuelle qui me questionne et qui ne me paraît pas la plus pertinente de prime abord pour embrasser toutes les réalités du spectre autistique.
En fait c'est peut-être une réflexion un peu à côté, depuis ma position où les questions diagnostiques (et ce qu'elles peuvent avoir d'identitaire) se posent. Ou c'est le terme de déficience que j'entends dans un sens trop restreint ?

Nos deux visions ne sont pas mutuellement exclusives, nous avons juste rencontré des publics différents dans des contextes différents.

Oui bien sûr, et nous avons aussi des positions d'accompagnement différentes, c'est ce qui intéressant. Je me suis peut-être mal exprimée, mais je ne voulais pas du tout amoindrir l'aspect éducatif, au contraire. Je l'ai rencontré en IME et le rencontre encore avec des enfants ou des adolescents/jeunes adultes, principalement autour des problématiques de déficiences intellectuelles. Je voulais simplement apporter quelques pistes supplémentaires.

Il me semble qu'on ne parle pas de la même chose en fait. Quand je parle de déficience, je l'entends au sens du MDH-PPH, à savoir une atteinte d'un système organique qui peut (ou non) s'accompagner d'incapacités. Incapacités et systèmes organiques sont clairement séparées. D'ailleurs, en suivant cette définition, j'ai fait un abus de langage concernant la déficience psychique, où j'aurais plutôt dû parler de troubles psychiques ou de pathologie comme tu l'as fait, car il existe rarement une atteinte avérée d'un système organique dans ces cas.
Voici le modèle où on peut clairement constater que la déficience est séparée des aptitudes (bien qu'il existe évidemment un lien entre les deux) :


J'ai retiré l'autisme s'il pose tant problème. Comme je le disais, ce n'est pas important, mon objectif était seulement de proposer quelques exemples d'autres déficiences auxquelles on ne pense pas forcément quand on parle de handicap.

D'accord, c'est donc bien ma terminologie qui était trop restrictive.
Et en effet, j'avais trouvé le terme de déficience psychique assez bizarre, assez dur même, il m'avait dérangée sans que je comprenne clairement pourquoi. Trouble me semble à moi aussi plus juste.

Pour l'autisme je ne pense pas que cela pose problème au final, il m'a posé question et tu y as répondu, merci !

Wow, merci @groskrox d'aborder dans ta fiche un sujet si important. Surtout, de donner des pistes de réflexion et des conseils afin de le traiter d'une manière qui ne soit pas dangereuse.
Je me souviens encore de mes vives colères contre deux ou trois œuvres - cinéma ou littéraires - qui sensationnalisaient voire glamourisaient presque le suicide d'un personnage. Parler concrètement de l'impact catastrophique sur l'entourage, c'est très important. Justement j'ai un projet de nouvelle depuis quelques semaines où il serait entre autres question du suicide. Ta fiche va me donner matière à cogiter. Quant au site dont tu passes le lien, c'est une excellente initiative, cette rubrique pour les auteurs. Go lire ça !