Fiches Connaissances : Vos avis
Forum d'écriture d'Histoires de Romans :: L'écritoire publique :: Fiches d'aide à l'écriture :: Fiches Connaissances particulières
Page 13 sur 13 • Partagez
Page 13 sur 13 • 1, 2, 3 ... 11, 12, 13
Re: Fiches Connaissances : Vos avis
Tout d'abord pardon d'avoir répondu dans la fiche. J'ai supprimé mon texte que je remets ici.
D’après l’OMS, si le suicide est prédominant chez les personnes âgées, il est aussi chez les jeunes générations. C’est la deuxième cause de mortalité chez les adolescentes, et la troisième cause de décès chez les garçons.
Chaque fois que des chiffres sur le suicide sont présentés, leur fiabilité est toujours remise en question, selon l’argument que dans beaucoup de pays – et pour plusieurs raisons – le suicide est caché et que les chiffres réels doivent être beaucoup plus élevés. Ce point est effectivement reconnu par l’OMS, car seulement 80 des 183 pays membres de l’OMS disposent de données sur le sujet.
Le monde regarde le désespoir par le petit bout de la lorgnette… quand il le regarde. Les artistes doivent témoigner, apporter leur pierre pour réparer ce mur délabré.
Je suis d’accord avec @groskrox; nous avons une responsabilité qui doit être claire dans notre esprit. Le suicide ne doit pas être un prétexte à faire un bon roman ou une peinture qui se vendra bien. Spéculer sur la mort est l’activité qui rapporte le plus d’argent dans le monde. Ce sont nos jeux du cirque moderne…, tout un débat !
J’ai chez moi un livre : Suicide, mode d’emploi (sous-titré Histoire, technique, actualité) écrit par Claude Guillon et Yves Le Bonniec.
Publié en 1982, il a été interdit en 1991. L’histoire a fait du bruit, car les défenseurs de ce livre prônaient le droit de mourir dans la dignité; les accusateurs, qu’il incitait et facilitait le suicide.
Chacun en pensera ce qu’il veut, ici n’est pas ce débat, mais de nombreuses questions sur la liberté d’agir sur soi-même se posent à mes yeux.
Qui pourrait parler du suicide sans avoir eu un jour cette pensée ? Qui pourrait parler des conséquences sans avoir eu un proche victime de désespoir ?
Donc, groskrox a raison de nous alarmer sur notre responsabilité. Ne parlons pas de choses que nous ne connaissons pas quand la vie et la santé mentale sont en danger. La liberté d’écrire n’a aucune limite quand on sait de quoi l’on parle. Parce qu’écrire, c’est pénétrer dans un foyer, au travers d’une lettre, d’un livre, d’un conte… Les paroles s’envolent, les écrits restent dit-on.
Quant au roman Les souffrances du jeune Werther, c’est pour moi la quintessence du romantisme. Goethe avait vingt-cinq ans quand il glorifie le sentiment plus que la raison. Ça me parlait quand j’avais quinze ans.
J’ai trouvé que le dialogue avec le pasteur et monsieur Schmitt était un point culminant du roman, quand Werther dit que : la mauvaise humeur, comme une maladie, a des remèdes. C’est en parfaite contradiction avec la seconde partie du roman qui monte crescendo vers le désespoir.
Lorsque Werther joue avec l’arme d’Albert, celui-ci affirme que le suicide est une faiblesse alors que Werther pense qu’une blessure d’amour ne guérit jamais. Pour moi, c’est un passage clef.
Je ne jetterai donc pas la pierre à Goethe que l’on accuse de tous ces suicides. Ils sont l’œuvre de la société de cette moitié du XVIIIe siècle que Goethe décrit au travers de ses rencontres.
Ce n’est pas une apologie du suicide, mais celle de son amour pour Charlotte, pour la nature et pour les roturiers. Trois thèmes bien équilibrés, je trouve.
Quant à La Flûte enchantée, ce fut longtemps mon disque de chevet.
Merci pour ce topic, groskrox. Il est valable pour traiter tous les sujets graves humanitaires et ils sont de plus en plus nombreux.
D’après l’OMS, si le suicide est prédominant chez les personnes âgées, il est aussi chez les jeunes générations. C’est la deuxième cause de mortalité chez les adolescentes, et la troisième cause de décès chez les garçons.
Chaque fois que des chiffres sur le suicide sont présentés, leur fiabilité est toujours remise en question, selon l’argument que dans beaucoup de pays – et pour plusieurs raisons – le suicide est caché et que les chiffres réels doivent être beaucoup plus élevés. Ce point est effectivement reconnu par l’OMS, car seulement 80 des 183 pays membres de l’OMS disposent de données sur le sujet.
Le monde regarde le désespoir par le petit bout de la lorgnette… quand il le regarde. Les artistes doivent témoigner, apporter leur pierre pour réparer ce mur délabré.
Je suis d’accord avec @groskrox; nous avons une responsabilité qui doit être claire dans notre esprit. Le suicide ne doit pas être un prétexte à faire un bon roman ou une peinture qui se vendra bien. Spéculer sur la mort est l’activité qui rapporte le plus d’argent dans le monde. Ce sont nos jeux du cirque moderne…, tout un débat !
J’ai chez moi un livre : Suicide, mode d’emploi (sous-titré Histoire, technique, actualité) écrit par Claude Guillon et Yves Le Bonniec.
Publié en 1982, il a été interdit en 1991. L’histoire a fait du bruit, car les défenseurs de ce livre prônaient le droit de mourir dans la dignité; les accusateurs, qu’il incitait et facilitait le suicide.
Chacun en pensera ce qu’il veut, ici n’est pas ce débat, mais de nombreuses questions sur la liberté d’agir sur soi-même se posent à mes yeux.
Qui pourrait parler du suicide sans avoir eu un jour cette pensée ? Qui pourrait parler des conséquences sans avoir eu un proche victime de désespoir ?
Donc, groskrox a raison de nous alarmer sur notre responsabilité. Ne parlons pas de choses que nous ne connaissons pas quand la vie et la santé mentale sont en danger. La liberté d’écrire n’a aucune limite quand on sait de quoi l’on parle. Parce qu’écrire, c’est pénétrer dans un foyer, au travers d’une lettre, d’un livre, d’un conte… Les paroles s’envolent, les écrits restent dit-on.
Quant au roman Les souffrances du jeune Werther, c’est pour moi la quintessence du romantisme. Goethe avait vingt-cinq ans quand il glorifie le sentiment plus que la raison. Ça me parlait quand j’avais quinze ans.
J’ai trouvé que le dialogue avec le pasteur et monsieur Schmitt était un point culminant du roman, quand Werther dit que : la mauvaise humeur, comme une maladie, a des remèdes. C’est en parfaite contradiction avec la seconde partie du roman qui monte crescendo vers le désespoir.
Lorsque Werther joue avec l’arme d’Albert, celui-ci affirme que le suicide est une faiblesse alors que Werther pense qu’une blessure d’amour ne guérit jamais. Pour moi, c’est un passage clef.
Je ne jetterai donc pas la pierre à Goethe que l’on accuse de tous ces suicides. Ils sont l’œuvre de la société de cette moitié du XVIIIe siècle que Goethe décrit au travers de ses rencontres.
Ce n’est pas une apologie du suicide, mais celle de son amour pour Charlotte, pour la nature et pour les roturiers. Trois thèmes bien équilibrés, je trouve.
Quant à La Flûte enchantée, ce fut longtemps mon disque de chevet.
Merci pour ce topic, groskrox. Il est valable pour traiter tous les sujets graves humanitaires et ils sont de plus en plus nombreux.
- Titania
- Prosopopée scintillante
Emploi/loisirs : ex-graphiste
Date d'inscription : 12/09/2021
Nombre de messages : 1769
Avatar © : Fée Sagata par Matt Groening
Page 13 sur 13 • 1, 2, 3 ... 11, 12, 13
Sujets similaires
» FICHES METHODES ET TECHNIQUES D'ECRITURE : VOS AVIS
» Fiches Vocabulaire : Vos avis
» FICHES ORTHOGRAPHE/GRAMMAIRE/FRANCAIS : VOS AVIS
» Fiches : Quels thèmes/fiches souhaitez vous voir aborder ?
» Sommaire des fiches présentes sur le site HdR
» Fiches Vocabulaire : Vos avis
» FICHES ORTHOGRAPHE/GRAMMAIRE/FRANCAIS : VOS AVIS
» Fiches : Quels thèmes/fiches souhaitez vous voir aborder ?
» Sommaire des fiches présentes sur le site HdR
Forum d'écriture d'Histoires de Romans :: L'écritoire publique :: Fiches d'aide à l'écriture :: Fiches Connaissances particulières
Page 13 sur 13
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum